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Retour d’impressions sur mon nouvel équipement Orvis pour pêcher à la mouche

Depuis mon arrivée au sein du Team Orvis France en fin d’été, je suis équipé d’un nouveau matériel mouche avec lequel je pêche maintenant depuis quelques semaines.

logo orvis france

Comme lors de toute nouvelle rencontre, il faut faire connaissance pour se découvrir et se comprendre, c’est ce qui permet de définir une certaine forme d’appréciation, et dans ce cas, voir les possibilités de compatibilité entre le pratiquant et les outils mis à ma disposition et que compose mon ensemble de pêche à la mouche. Quels seront mes ressentis ? Les caractéristiques et atouts de chaque élément de ma panoplie ? Mais aussi peut-être ce qui m’aura plu un peu moins (car je ne pratique pas la langue de bois). Un retour d’impressions en test grandeur nature en quelque sorte…

Mais pour cela il faut d’abord pêcher, pêcher et pêcher. C’est ce que je me suis efforcé à faire lors de mes sorties pêche suivantes auprès des truites et autres espèces rencontrées, entre rivières françaises et espagnoles.

Je vous décris ma panoplie du moment, un matériel assez passe partout mais malgré tout choisi avec l’exigence de répondre efficacement face aux combats de beaux poissons que je recherche majoritairement :

ensemble pêche mouche orvis

Maintenant, passage en revue de chaque élément de mon ensemble après les avoir scrutés et soumis au test :

Canne RECON 9’ #5 – 4 :

Au premier regard, la canne est sobre avec un coloris vert sombre et un porte moulinet noir nickelé qui répondent parfaitement à la discrétion exigée lors de la traque de belles truites. Le montage est soigné sans défaut apparent ce qui rassure sur le sérieux de la conception d’origine américaine.
Livrée avec une house compartimentée en tissu et un tube de protection moderne, métallisé et sérigraphié, l’ensemble sait se mettre en valeur et met tout de suite en confiance.

Cette 4 brins répond au pêcheur moderne qui ne veut plus s’encombrer, la canne s’oublie vite une fois repliée et rangée dans son tube.
La canne emboîtée, on est vite surpris par sa légèreté. Annoncée à 75 grammes ce modèle fait partie des plus légères du marché.

Après quelques mouvements de fouet dans l’espace, le fleuret répond comme annoncé et montre un point d’appui assez haut en canne avec un retour immédiat dans l’axe. La rapidité est confirmée sans ressembler à une canne trop raide ou trop puissante.

Pour le test pratique, il faudra gagner la rivière, la suite des impressions à retrouver un plus bas dans cet article.
Dernier point non négligeable, cette canne est garantie 25 ans.

la canne orvis recon et une belle truite
la canne Orvis Recon et une belle truite prise en sèche

Moulinet HYDROS SL 2 :

Véritable Large Arbor et d’un look sympa, ce moulinet que je ne connaissais pas m’a beaucoup plu à sa découverte. Son bâti largement ajouré en aluminium rassure et son coloris gris nickelé reste suffisamment mat pour éviter tout reflet intempestif un jour de grande lumière. La bobine se retire facilement grâce à son clip et se remboîte tout aussi facilement. Je constate que le frein est bien gardé dans une cage et après prise d’information sur la boîte d’emballage, bonne surprise, ce moulinet est conçu pour résister à l’eau de mer. Une bonne nouvelle pour moi qui cherche des mécaniques infaillibles et qui laisse souvent traîner mon moulinet dans l’eau lors des prises de photos de mes captures. Un très bon point !
Autre test, la rotation de la bobine est super fluide. Et le frein multi-disques semble bien étagé. À priori, je tiens là un excellent moulinet, reste à l’équiper de backing et de la soie Hydros pour aller voir ce qu’il a dans la ventre et confirmer mes premières impressions.

Atout supplémentaire, ce moulinet a été pensé pour servir aux droitiers comme aux gauchers.
Seul bémol, je le le trouve un poil lourd pour sa taille. En effet ce moulinet affiche un poids de 159 grammes ce qui change un peu mes habitudes avec des modèle un peu plus légers. Mais ceci n’est qu’une question d’habitude, si l’Hydros SL il donne une entière satisfaction, son poids est un détail qui sera vite oublié…

zoom sur le moulinet hydros sl2
Un moulinet qui régale !

Soie HYDROS HD TROUT :

Cette soie « made in USA » est profilée en Weight Foward (poids vers l’avant) et terminée par une boucle soudée pour faciliter le raccord du bas de ligne. Bicolore, sa partie avant est discrète de couleur vert saule quand sa partie « running » est orange. Au toucher, on sent bien que la soie a été imprégnée d’un additif pour performer niveau glisse. Signe distinctif de la marque, la désignation de la soie est indiquée par incrustation sur la partie terminale et rend confortable l’identification du modèle en question. Je l’ai choisi en numéro 5 pour être conforme avec la puissance de la canne.
À priori, une soie qui devrait bien s’associer avec le reste de l’ensemble…

Passons aux choses sérieuses :

Après avoir garni le moulinet d’une sous-couche faisant office de réserve (backing en 20 lbs de résistance) d’environ une trentaine de mètres, j’y raccorde la soie et monte mon ensemble pour opérer une première sortie sur le Gave d’Oloron.
L’ensemble est plutôt bien équilibré même si quelques grammes en moins au niveau du moulinet aurait rendu la chose parfaite. Mais bon, passons, là n’est pas l’essentiel et reste une question d’habitude.

Premiers lancers, la canne se charge ultra vite, je suis impressionné de la réaction de l’ensemble !! Aucun effort et ça part ! La distance de posé à une dizaine de mètres s’atteint sans réfléchir ! Super !
Voyons à courte distance maintenant, mon bas de ligne étant souvent confectionné aux alentours de 5 mètres, je sors de mon anneau de pointe une longueur de soie en longueur de canne et tente de déplier avec précision mon bas de ligne progressif sous les frondaisons. Tout se passe comme je l’espérais, canne – soie – bas de ligne ne forment qu’un et suivent précisément le mouvement rectiligne de mon lancer linéaire. Cela est encourageant et me pousse à immédiatement partir à la recherche d’un valeureux adversaire…

Ah oui, il faut que je vous dise quand même, la soie est micro alvéolée ou texturée, ce qui engendre un léger bruit lors de la glisse de la soie dans les anneaux au début, mais après quelques heures de pêche ce bruit s’adoucit comme si la soie était rodée et on n’y prête plus attention.

Après l’avoir cherché, je trouve enfin ce valeureux adversaire repéré non sur gobage mais grâce à mes polarisantes et au scan sous la surface qu’elles me permettent d’exercer. Les fonds de la rivière et les formes de vie éventuellement présentes se révèlent. Avec un peu d’habitude je parvient à distinguer des poissons que je peux attaquer  en nymphe à vue, ce qui en l’absence de gobages me permet bien souvent de réaliser l’essentiel des captures.

Une belle truite est positionnée dans une veine d’eau entre deux blocs et « nymphe » à tout va. Sa proximité à la surface vaut de l’essayer avec mon cul de canard déjà noué sur ma pointe. Un passage puis un deuxième sans intérêt, pas besoin d’insister, il faut lui servir le menu à sa table.
Une petite nymphe en faisan lestée en sous corps devrait faire l’affaire. Vite montée elle part rejoindre la bonne veine dans l’attente de la réaction de la truite. Un léger écart couplé d’un mouvement de mâchoire et il semble que l’offrande lui ait plu… Ferrage en suivant et le poisson se retrouve pendu. Comme souvent, le démarrage au large est fulgurant et met à défi le frein du moulinet. Ben là, que dire, sauf que le moulinet s’est dévidé sans souci, sans bruit et sans point dur au démarrage. Une fluidité rare et très appréciable. Couplé à un frein micrométrique, j’ai été « espanté » par son niveau de performance. En quelques secondes j’ai compris que lui et moi on ferait un bout de chemin ensemble…
Quand au travail de la canne, ce poisson d’environ 45 centimètres n’aura pas pu résisté bien longtemps au nerf de la canne et à l’effet du frein combinés.

Mon nouvel équipement orvis mis au défi
Mon nouvel équipement Orvis mis au défi sur le gave d’Oloron

Reste à confirmer avec des niveaux d’eau printaniers et des poissons au moins aussi beaux, mais pour ça rendez-vous en 2017…
J’aurai quand même pu me confronter à des poissons plus gros ou plus puissants, l’ensemble sera venu à bout de barbeaux, truites arc-en-ciel et fario approchant les 60 centimètres dans des débits d’étiage. Et j’aurai eu le dessus la plupart du temps (pas toujours, je l’accorde, avec les barbeaux…)

grosse-fario-et-materiel

combat et courbure de la canne à mouche
Bonne flexion de la canne sur une belle fario qui m’aura fait remonter la rivière…

Au final :
Donc validation faîte pour cet ensemble qui s’associe bien et vendu dans une gamme de prix très raisonnable.

Mes dernières impressions après un peu plus de sorties entre torrents, gaves et rios espagnols sont les suivantes :

J’ai littéralement craqué pour le moulinet Hydros SL.

J’ai aussi pu apprécier la polyvalence de la canner Recon qui permet de pêcher aussi bien court que long. Tant en sèche, qu’en nymphe lourde ou légère. Sa bonne tenue des jolis poissons au moins jusqu’à 50 centimètres, pas d’effets vibratoires indésirables lors des lancers, une réduction notable des faux lancers grâce à sa bonne association avec la soie dont la glisse dans les anneaux est parfaite.

La soie Hydros HD TROUT permet une mise en charge rapide de la canne et peut être même qu’une numéro 4 suffirait pour trouver une association encore plus juste. Sinon, rien à dire au niveau flottaison…

Voilà en quelques lignes mon jugement et mes impressions sur un ensemble mouche jugé performant.
J’espère que cet article pourra vous aider à y voir plus clair si vous recherchez des retours d’expérience sur ces produits.

À bientôt.

Lionel ARMAND
Moniteur-guide de pêche dans les Pyrénées

Ci-après, quelques captures réalisées avec :
relache-arc

petite-fario-de-montagne

peche-de-torrent

grosse-arc-et-materiel

masta-fario

joli-ombre-de-laude

belle-fario-despagne

fario-du-gave-et-materiel

barbeau-et-materiel

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Streamer lapin pour le brochet

J’ai monté ce streamer en lapin pour pêcher le brochet en riviére du bord mais surtout en bateau afin de tenter les beaux poissons le long des berges et falaises de la Dordogne. Cette imitation est simple à réaliser et donne de très bons résultats en arrière saison surtout lorsque les niveaux sont hauts. Je l’utilise avec ma canne Recon 9′ soie 8.

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Voici le matériel nécessaire pour le montage de ce streamer.

Soie de montage Big Fly ou Kevlar blanc, hameçons Jig taille 4/0, billes en tungstène 5,5 mm, fil de lestage, marabout blanc, bandelette de lapin blanc rayé, fibres brillantes perle et UV, yeux synthétiques, résine UV ou Epoxy.

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Je monte cette mouche sur un hameçon jig qui me permet de moins accrocher les fonds.   J’y installe une bille tungstène de 5.5mm suivi par quelques tours de plomb.

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Un coup de colle fort pour fixer le tout.

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Je prépare un corps avec une grosse touffe de marabout blanc.

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J’y rajoute quelques fibres brillantes (flashabou, krystalflash ou autres en couleur perle), sur les cotés et le dessous du corps.

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J’y installe ensuite une longueur de lapin zébré blanc que je pique dans l’hameçon à l’arrière et que je fixe à l’avant sur la tête.

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Je fais plusieurs tours pour assurer l’attache du lapin.

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Je fais un nœud final, voir plus simple: un coup de colle pour fixer le tout.

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Vient ensuite la touche finale avec les yeux ( trés important) que je colle avec de l’époxy.

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Voilà une mouche simple et efficace que l’on peut monter en différentes teintes. Son animation doit être assez lente ce qui permettra grâce à sa tête plombé d’onduler sur les fonds. L’hameçon jig s’accroche beaucoup moins et permet de bien jouer son rôle dans les spots encombrés  de nos rivières.

A vous de jouer…………..  😉

Matthias

 

 

 

 

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Les dents de la rivière…

Après une arrière saison exceptionnelle de la pêche de l’ombre sur la Dordogne grâce à des niveaux très bas et à des éclosions massives, la vallée retrouve son calme dans une ambiance automnale maintenant bien marqué, rappelant qu’il est temps d’aller plier un peu de carbone sur les brochets.

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Commencer par être bien équipé, je prends toujours au minimum 2  cannes  ( 9’#7 & 9’#8) montées sur des soies de plongées différentes, une en S5 et l’autre en S7 pour descendre plus profond et rapidement.

Si vous cherchez de quoi vous équipez facilement pour pêcher vos premiers brochets à la mouche voici un bon pack Orvis à prix tout à fait abordable : Pack Encounter 9′ soie 8.  Orvis propose des soies plongeantes ou flottantes à pointe plongeante en différentes densités.

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Mes premiéres sorties se feront entre Souillac dans le Lot et Beynac en Dordogne.

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Un grand soleil + les eaux basses et claires de la Dordogne ne facilitent pas la traque des brochets mais  en insistant un  peu…. 🙂

Les brochets réagissent tout de même ! Même si ce ne sont pas des monstres, les sensations que ce poisson procure sur une canne 9′ soie n°8 sont fabuleuses ! En bref, c’est un bon début et ces poissons font plaisir.

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Vue sur le château de Castelnaud la Chapelle en Dordogne – le cadre de pêche est magnifique!

Photo 1 – post bien marqué en queue d’île idéal pour y trouver des brochets

Photo 2 –  grande falaise de Caudon ( 24), très  joli post devant la maison du passeur.. poisson pris!

Photo 3 & 4 – spot de la Roque-Gageac ( 24), cadre magnifique et spot profond, excellent pour les gros brochets, perches et sandres..

Pour l’instant les prises s’enchaînent mais pas encore de gros brocs  touchés,  sauf 1 de décroché –  bah!! c’est que le début de la saison!

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Brochet de la couasne d’Aillac ( 24) – canne RECON 9’#8  et moulinet HYDROS SL III

A vous de jouer !

Matthias

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Nouvel ambassadeur : Lionel Armand se présente

Lionel ARMAND

Profession : Moniteur-guide de pêche spécialiste truite dans les Pyrénées

Age : 44 ans

Résidence : Oloron Sainte-Marie / Pyrénées-Atlantiques / France

Moniteur-Guide de pêche depuis 1999, j’enseigne la pêche à la truite sur les rivières coulant au gré de magnifiques décors pyrénéens.

Les territoires sur lesquels j’exerce principalement sont les gaves des Pyrénées-Atlantiques en France ainsi que les rios des vallées aragonaises et catalanes en Espagne. Suivant la demande, je réponds aussi à la pêche en eaux closes comme les lacs de montagne et les réservoirs privés.

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Après avoir sillonné de nombreux cours d’eau au cours de ma vie de pêcheur, soit presque 40 saisons de pêche à traquer la truite, j’encadre maintenant des stages de pêche spécifiques à dame fario et ce, quelque soit l’approche technique (mouche, tenkara, appâts naturels, leurres) et le niveau du client.

Quand je guide mes clients, je leur enseigne les techniques de pêche performantes à appliquer sur nos cours d’eau en fonction du comportement du poisson et de la saison, mais je cherche aussi bien à leur faire comprendre la vie au sein des milieux aquatiques, leur complexité et leur caractère fragile car indispensables à leur compréhension.

Mon but est donc d’autant apprendre à bien pêcher à mon client que de le sensibiliser par le biais de ce sport/loisir pour que lui comme chaque pêcheur participent à la préservation du patrimoine environnemental que représentent nos rivières.

lionel-toc

Mon passé de salarié m’a permis de développer connaissances et savoir relatifs aux
écosystèmes aquatiques. Deux années au sein de l’association Migradour pour laquelle j’ai œuvré aux suivis scientifiques des populations piscicoles migratrices du bassin de l’Adour puis onze années au sein de l’AAPPMA du gave d’Oloron pour laquelle j’ai contribué au développement local de la filière halieutique en réalisant toutes sortes d’interventions : responsable d’une école de pêche, organisateur d’événementiels (compétition, manifestation halieutique, concours, salon, colloque…), éducateur à l’environnement aquatique et intervenant en milieu scolaire.

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Concernant la pêche à la mouche, je la pratique depuis 25 ans. Difficile au commencement, j’apprécie maintenant de partir fouet à la main à la recherche des beaux sujets principalement car la quête des grosses truites et une école de technique et d’humilité. Elle représente pour moi comme pour beaucoup de pêcheurs actuels le Graal des pêches sportives de la truite.

lionel-combat

C’est une technique accessible à tous, mais l’apprentissage de la pêche à la mouche demande persévérance et abnégation. Pour autant, elle n’a jamais été aussi abordable car largement démocratisée par le biais de la presse spécialisée ainsi que les nombreux pêcheurs pratiquants toujours prêts à donner conseils. Et pour accélérer le processus, les clubs de pêche à la mouche ainsi que les moniteurs sauront délivrer au débutant les compétences requises pour gagner rapidement en autonomie et savoir faire.

Maintenant ambassadeur de la marque Orvis en France depuis l’été 2016, je compte continuer à transmettre le plaisir de la pêche à la mouche au travers de récits et autres actualités visibles sur les moyens de communication proposés par la marque. Je vous dis donc à bientôt pour de prochaines aventures…

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Le matériel Orvis de Lionel : Canne Recon 9′ soie 5, moulinet Hydros SL II, Soie Hydros HD Trout, Wader Silver Sonic Guide, Chaussures Access

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