Monthly Archives: avril 2016

Dordogne les 4 saisons de la pêche à la mouche

« Dordogne les 4 saisons de la pêche à la mouche » est sorti en DVD. Ce film est réalisé par Matthias Parre l’un des ambassadeurs de la marque Orvis en France qui rend un magnifique hommage à sa rivière de cœur. Nous vous invitons à découvrir des images de pêche exceptionnelles dans une vallée emblématique pour de nombreux pêcheurs.

Toutes les infos sur le site Internet du film : http://4saisons-dordogne.com/

 

 

 

 

 

 

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S’adapter rapidement pour pêcher efficacement en rivière

Pour certains, pêcher ne serait-ce qu’une petite heure tous les jours est un besoin presque vital ! Pour d’autres, concilier vie de famille, vie professionnelle avec la passion peut aboutir à des emplois du temps parfois très complexes et la moindre minute passée au bord de l’eau devient précieuse. Enfin il y a les compétiteurs qui se mettent volontairement dans une situation de pêche cadrée et chronométrée pour qui l’efficacité rime avec le plus de prises homologuées possibles.

Bien que tout le monde  n’ait pas vocation à s’engager dans une compétition, nombreux sont les pêcheurs à la mouche qui ne disposent que de quelques heures pour pêcher. Dans ce cas, il vaut mieux se donner toutes les chances de réussir à prendre du poisson.

Vous partez à la découverte d’un nouveau parcours ? Vous ne disposez que d’une heure ou deux pour pêcher ? Allez à l’essentiel et utilisez un équipement polyvalent afin de pratiquer plusieurs techniques sans vous compliquer la vie. N’oubliez pas de jeter un œil sur le parcours que vous choisissez histoire de voir comment est la rivière et de déceler la présence d’activité (insectes sur l’eau, gobages, poissons en mouvement…). 10382350_794942280613866_8315936098318848620_o

Si la rivière est en ordre vous avez de bonnes chances de prendre plusieurs poissons à condition d’adapter votre pêche aux conditions du moment et de ne pas hésiter à changer de techniques ou de mouche si besoin. Lorsqu’une rivière est très froide et/ou un peu haute, il est souvent payant de prospecter en priorité les postes à proximité des berges.

La compétition est une excellente école pour se former. Il faut faire preuve d’une capacité d’adaptation aiguë pour prendre un maximum de poissons dans un temps imparti sur une portion de rivière parfois inconnue. Il faut être méthodique pour trouver rapidement les poissons, les bonnes techniques et les bonnes mouches. Le sens de l’observation et l’expérience permettent de faire plus rapidement les bons choix.

Lorsque l’on recherche l’efficacité et que l’on maîtrise les bases de plusieurs techniques de pêche à la mouche, la difficulté peut être de trouver l’équipement le plus adéquat pour passer d’une technique à une autre en un minimum de temps. Une prospection assez rapide de différents postes en changeant de technique permet de comprendre où et comment les poissons se nourrissent. Il est parfois opportun de tester un même poste d’abord en sèche puis en nymphe, l’inverse est moins approprié. Si au bout de quelques lancers et quelques changements vous parvenez à ferrer un poisson vous avez probablement trouver l’une des solutions payantes.orvis-helios-recon

Gardez les yeux ouverts ! C’est un conseil qui vaut pour toutes les situations de pêche, mais c’est encore plus vrai si vous aimez pêcher à vue et en sèche. Si un poisson trahi sa présence en gobant il ne faut pas manquer l’occasion de passer en sèche et de tenter de le faire monter. De la même manière, si un ombre on une truite est en poste et que ce poisson est visiblement en train de nympher, rallongez votre pointe et choisissez une nymphe appropriée pour leurrer ce poisson.

Il est certains que tout changement de technique ou de poste peut impliquer quelques modifications. Il n’est pas nécessaire de transporter deux cannes pour passer d’une technique à une autre, mais disposer d’un équipement polyvalent est indispensable pour s’adapter simplement.

Voici quelques indications sur le type de matériel à privilégier pour pêcher les salmonidés de manière polyvalente en rivière.

La canne : comme souvent, une canne de 9′ soie 5 est une base pour pratiquer la pêche en sèche, en nymphe à vue ou au fil et même pour pêcher au streamer. Il s’avère que les cannes de 10′ soie 4 sont également très utilisées et ce pour une meilleur gestion des dérives en sèche ou en nymphe dans les courants. Les compétiteurs utilisent de plus en plus de cannes de 10′ soie 3 voir même pour soie de 2 en condition d’étiage.sacha-dourbie

Le moulinet : les moulinets semi-automatiques ou large-arbor permettent de récupérer très rapidement la soie ce qui s’avère plus confortable. Si la soie est stockée dans un moulinet de type large-arbor, sa mémoire sera moindre ce qui peut être un atout pour pêcher à distance avec une soie qui se pose bien sur l’eau et n’ondule pas excessivement en surface.

La soie : une soie flottante synthétique ou naturelle de numéro 3 à numéro 5 est parfaite. Il n’est pas indiqué de pêcher avec des soies trop légères, si le vent se lève, les lancers risquent d’être moins efficaces. Si vous êtes sur une portion de rivière de moins de 15 m de large, une soie DT est suffisante. Les postes peuvent être approchés ce qui n’implique pas de devoir lancer à plus de 10 ou 15 m. En revanche, en grande rivière, les soies WF peuvent être plus adaptées s’il faut lancer une mouche sèche à plus de 15 m. Les soies WF qui disposent d’un « belly » de plus de 12 m de longueur sont intéressantes pour bien gérer les mendings ou les lancers roulés (soie  Orvis Easymend ou Scientifique Angler VPT).

Le bas de ligne : il s’agit d’un bas de ligne polyvalent qui permet de pratiquer plusieurs techniques de pêche en effectuant un minimum de modifications. Le plus souvent les bas de ligne dégressifs sont utilisés pour pêcher à courte et moyenne distance. La pêche dite « à l’espagnole » consiste à utiliser un long bas de ligne fin pour réaliser de longues dérives en nymphe. Cette technique pousse à l’extrême le principe de la pêche en nymphe au fil, le problème est que pour pêcher en sèche, ce type de bas de ligne devient inefficace. L’idée est plutôt d’utiliser un bas de ligne dont la longueur et la conicité autorise la pratique de toutes les techniques. Les bas de lignes sans nœud présentent l’avantage de passer sans accroc dans les anneaux. Les bas de lignes à nœuds passent parfois moins bien dans les anneaux mais il présentent l’avantage d’être modulables à souhait ce qui peut être intéressant selon les situations.

Le bas de ligne est un élément très important pour pêcher de manière polyvalente en employant différentes techniques. Celui-ci conditionne la précision et la qualité du poser en sèche comme en nymphe. L’idéal est d’utiliser un bas de ligne d’environ deux longueurs de canne (pointe comprise). Pour base il est possible d’utiliser un bas de ligne nylon sans nœud de type queue de rat Orvis ou un bas de ligne à nœud de 9′ à 15′ (2,7 à 4,5 m) se terminant en 0,20 mm ou en 0.18 mm (3x ou 4x). Une base plus longue peut être utilisée en grande rivière. A partir de cette base, il est utile de nouer morceau de fil fluo de 0,20 ou 0,18 mm de 30 cm de longueur qui servira d’indicateur et qui ne perturbera pas la stabilité des lancers. Cet indicateur peut servir pour pêcher en nymphe mais il est aussi un repère utile pour visualiser facilement le mouvement de la ligne à la surface. A partir de cet indicateur il est possible de nouer un micro anneau ou un porte pointe de 30 cm en nylon de 0,16 mm qui améliorera la présentation de la mouche en sèche.

Bas de ligneSelon la technique et le nombre de mouches, il est possible de connecter une pointe de 0,50 m à 2 m avec jusqu’à deux potences lorsqu’il est nécessaire d’utiliser 3 mouches. Le diamètre de fil de pointe peut être de 0,16 mm pour pêcher en noyée par exemple. Il est courant de pêcher avec des fils de 0,14 mm et 0,08 mm de diamètre en sèche ou en nymphe. L’idée est bien de modifier au minimum le bas de ligne jusqu’au porte pointe, c’est à partir de cet élément que l’on peut réaliser tous les montages à une ou plusieurs mouches.

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Avec un matériel adapté et un bas de ligne polyvalent, rien ne doit vous empêcher de changer de technique ou de mouche si nécessaire. Adaptez vos montages en fonction des postes et du comportement des poissons et vous multiplierez vos chances !

Sur ces quelques lignes, je vous souhaite de belles sorties improvisées !

Florian

 

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Nylon Orvis Superstrong : présentation

Deux ans de recherches et de tests ont été nécessaires pour que le nouveau fil Orvis Superstrong Plus soit commercialisé. Face à des marques comme Rio, TroutHunter, Frog-Hair, Seaguar… la concurrence est rude et il faut bien reconnaître que d’excellents nylons, il en existe beaucoup.

Lorsque l’équipe de développement de produit Orvis s’est intéressée à différents fils en nylon pour trouver le meilleur d’entre eux. Il est ressorti des tests que la résistance de la plupart des fils était très différente en milieu sec et après plusieurs minutes en contact avec l’eau. Le nylon est un matériau perméable à l’eau. Cette perméabilité peut être plus ou moins importante en fonction de la nature du polymère, des traitements appliqués et du diamètre de fil. De manière générale tous les fils nylons sont fragilisés lorsqu’ils sont au contact de l’eau plusieurs minutes voir plusieurs heures. Admettez qu’il est rare qu’un pêcheur reste au bord de l’eau moins d’une heure !

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Décliné du 8X (0,08 mm) au 0X (0,279 mm) le Superstrong Plus est un fil nylon principalement destiné à la pêche en eau douce. Les tests réalisés en milieu sec et en milieu humide révèlent que ce fil dispose d’une résistance quasi identique dans les différentes conditions. Le tableau ci-dessous présente les résultats de tests  réalisés sur le Superstrong Plus, l’ancien Superstrong (classique), le Nylon TroutHunter et le Nylon Rio Powerflex.

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Juste au diamètre et très régulier, le fil nylon Superstrong Plus dispose même d’une résistance supérieure à celle annoncée par des concurrents qui affichent un diamètre de fil différent de celui du fil contenu dans la bobine. Pour les pêcheurs qui veulent pêcher avec un fil juste au diamètre, Orvis fait partie des rares marques à afficher le véritable diamètre de fil contenu dans la bobine.

Ci-dessous le graphique des résistances mesurées en milieu aquatique en fonction des diamètres.

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En comparant la courbe de résistance du nylon Superstrong Tippet (ancienne version) avec celle du nouveau fil nylon Superstrong Plus il apparaît une véritable différence entre la première et la seconde génération de nylon Orvis. La résistance du Superstrong Plus en 0X est 90% supérieure à celle du Superstrong Tippet ! Ce qui ressort également de ce graphique est la régularité de la courbe du Superstrong Plus. C’est bien ce que recherchait Orvis, un fil dont les propriétés sont très régulières en fonction des diamètres.

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Côté packaging, Orvis distribue le Superstrong Plus en bobine de 30 m ou 100 m. Chaque bobine est munie d’un élastique distributeur et d’une petite lame pour couper le fil très facilement. Un petit « cutter » est intégré pour couper le fil facilement sans avoir besoin du coupe fil. Les bobines s’emboîtes et peuvent se dévider de manière indépendante ce qui évite de dérouler simultanément une autre bobine durant l’opération.

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Au regard des indicateurs mesurés lors des tests il semble bien que le Superstrong Plus soit un fil nylon d’exception, mais en pêche qu’en est-il vraiment ?

J’ai découvert le nouveau fil Orvis lors du meeting en Angleterre et je l’ai essayé sur place en sèche et en nymphe à vue sur les beaux poissons de la Test. Après plusieurs sorties en France en rivière et en plan d’eau, il s’avère que le Superstrong Plus a progressivement remplacé les anciennes bobines de nylon que j’avais dans mon gilet. Je prends de plus en plus confiance avec ce fil qui me surprend par sa résistance au nœud et à l’abrasion. Je n’hésite pas à pêcher en 5X (0,152 mm) avec un train de chironomes  en réservoir. C’est un fil qui tient très bien les potences.

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Durant une compétition en réservoir à Albi, j’étais contraint de pêcher très fin en sèche. Les conditions exigeaient de diminuer le diamètre de fil de pointe en raison d’une pression de pêche très importante. J’ai dû passer en 0,10 mm (7x) pour prendre les poissons qui gobaient sur mon poste et qui avaient donné du fil à retordre à d’autres compétiteurs. La taille moyenne des poissons était d’environ 40 cm et j’ai donc tenté le tout pour le tout. Ma sèche s’est posée au milieu des gobages et au bout de quelques secondes une truite est venue la gober. Je ne pensais pas tomber sur un poisson si gros ! Je pêchais avec ma Recon 9′ soie 5 en le moulinet Mirage II dont le frein était parfaitement réglé. Le poisson a fait un rush de près de 20 m dans les premières secondes de combat… à ce moment-là j’étais tendu, en dernière manche un tel poisson vaut de l’or ! Le combat n’a pas été simple, cette truite ne m’a pas fait de cadeau. Au bout de quelques minutes je mets à l’épuisette une magnifique truite arc-en-ciel de 48 cm bien musclée. Mon arbitre m’a alors dit « Il est solide ton fil ! »

Pour ma part, c’est le nylon que j’ai adopté pour toutes mes sorties de pêche et j’en suis très satisfait.

Florian

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